Des années 1920 à nos jours, le bal n'a cessé d'évoluer à travers le répertoire, les instruments de musique et les lieux. Le phénomène des disco-mobiles a changer l'image traditionnelle du bal : les musiciens ont été remplacés par les disques et seuls quelques orchestres continuent à sillonner les routes du Périgord et des autres régions de France. De tout temps, le musicien a dû s'adapter à l'évolution du bal notamment en exécutant les nouveautés que le public demandait ou en apprenant à jouer d'un instrument de musique plus à la mode du moment. Pendant l'entre-deux-guerres on dansait le tango, le fox-trot, la java, le charleston, la valse après avoir détrôner la scottish, le quadrille ou la mazurka. Les lieux de réjouissance sont nombreux. A Périgueux on dansait au son de l'accordéon au Casino de Paris ou aux Pâquerettes, ou bien dans les guinguettes sur le bord de l'Isle à Barnabé ou près du canal au Moulin de Cachepur. A Bergerac, on danse au Royal-Musette ou au Tortoni. A Saint-Astier on trouvait le Chapeau-Rouge et à Lisle le Trianon. Les musiciens animent aussi les bals de conscrits, les carnavals, les foires, les noces... Après 1945 ce fut une véritable explosion de bals. L'accordéon s'entoure de la trompette, du saxophone, de la clarinette et les premières guitares font leur apparition. Dans les années 1950 les danseurs découvrent les nouveautés comme le cha-cha-cha, le mambo, le boléro. De nos jours, de plus en plus d'organisateurs de bals font appel aux orchestres pour animer leurs festivités. Qu'ils soient accompagnés de vrais musiciens ou d'une base d'orchestre, la musique nous fait rêver et danser.
Bals musette, bals folk, bals néo-trad, festivals il y en a pour tous les goûts !