AIMER
Aimer,
Je te conjugue à tous les temps,
Pour oublier les chagrins d’antan
Et porter les fardeaux de demain.
Aimer,
Je te chante sur les chemins,
Pour réconforter mon prochain
Et sécher ses larmes d’enfant.
Aimer,
Sans bafouer, ni opprimer,
Sans juger, ni condamner,
Pour que vive la liberté.
Aimer,
Pour rimer avec charité,
Dans le coeur des déshérités
Qui attendent un geste de toi.
Aimer,
Pour que la vie soit aux couleurs
De l’arc-en-ciel, en ton honneur,
Et mourir en homme digne de toi.
FLEUR OU FEMME
Graine fragile
La terre la nourrit,
L’eau la rafraîchit.
De boutons en boutons
Elle s’épanouit. Comme une jeune fille
Elle aime paraître chaque jour au balcon.
Si l’arrosage est insuffisant
Elle commence à végéter
Puis à s’étioler.
Les pétales tombent un à un.
Elle a un air penchant
Et dans la tiédeur du soir s’éteint.
Femme ou fleur,
La vie bat son plein
Et chante un hymne sans fin
Qui vibre au fil des ans
Au son du bonheur
Malgré les épreuves du temps.
Femmes en quête de mariage
Prenez grand soin
De votre corps et de votre teint.
Femmes d’un âge avancé
Ne tournez pas trop vite la page,
Il vous faut encore plaire à l’être aimé.
PRIERE
Mon Dieu,
Le Chemin que tu nous traces est difficile.
Aide-nous à devenir docile,
Et à trouver auprès de nos prochains
Un espoir du lendemain,
Pour qu'il y ait toujours quelqu'un,
Au hasard d'un chemin,
Prêt à vous tendre la main,
A vous offrir un morceau de pain,
Pour qu'un regard attentif, un sourire,
Change nos larmes en rires,
Et pour que la paix dans notre coeur,
Inonde notre vie de bonheur.
L'alpiniste
La vie qui es en toi
est aussi puissante que la source
qui jaillit du flanc de la montagne.
Comme l'alpiniste,
Il te faudra gravir des montagnes
pour atteindre des sommets de plénitude.
Crois en toi et tu vivras !
Une vie
Tu m'aimes, je t'aime,
Tristesse, bonheur,
Rires et pleurs ;
Je t'aime, tu m'aimes,
Colère, tendresse,
Baisers, caresses.
Tu m'aimes, je t'aime,
Ami, Amour,
Heureux toujours ;
Je t'aime, tu m'aimes,
Bonheur serein
Main dans la main.
Tu m'aimes, je t'aime,
Beauté, jeunesse,
Rides, vieillesse ;
Je t'aime, tu m'aimes,
Deux coeurs unis
Toute une vie.
TOI ET MOI
Nous étions, t’en souviens-tu,
Comme deux enfants qui s’aiment
Sans trop savoir pourquoi.
Peut-être parce-que tu étais moi,
Parce-que j’étais toi.
Nous marchions d’un même pas,
Nous avions les mêmes rêves.
Nous étions heureux d’être jeunes,
Heureux d’être deux.
On s’est aimé
Pour effacer nos souffrances,
Pour qu’aujourd’hui ressemble à hier.
PARTIR
Partir vers des horizons lointains
A la conquête de lendemains.
Partir ensemble, main dans la main
Pour construire de nouveaux chemins,
Et revenir le coeur plein d’entrain
Chargé d’espérance pour chacun.
Revenir à l’aube d’un matin
Vivre pour affronter son destin.
Quelques points
Si j’écrivais un poème à une amie,
Je le ferais avec un point de fantaisie.
J’y mettrais un point d’eau
Pour la désaltérer au fil des mots,
Un point de douceur
Pour la câliner quand elle pleure,
Un point de sérénité
Pour une vie pleine de gaieté,
Et surtout un point d’amour.
MERCI
Une poignée de mains
Tous les matins,
Un sourire,
Des rires,
Quelques mots échangés
Pendant la pause-café,
Des éclats de voix
Parfois,
Mon coeur se souviendra souvent
Puis de temps en temps...
Vous avez construit ma vie,
Pour tout cela je vous dis
Merci.
50 ANS
A 5 ans, je m’en souviens très bien,
Je pensais que l’on était vieux sitôt les 10 ans atteints.
Mais lorsque j’eus 10 ans,
c’est à 15 ans que je voyais la maturité.
Mes 15 ans eurent vite faits de me rattraper
et je croyais alors que l’on est vieux à 21 ans.
Mais voilà, lorsque l’heure de la majorité sonna
(en 1972 elle était encore à 21 ans),
je me disais qu’à 30 ans on doit devenir sage.
Puis à 30 ans,
j’étais convaincue que c’était à 40 ans que l’on commence à être vieux.
Une vois les 40 bougies soufflées,
je me suis dit que ce serait à 50 ans.
Ca y est, j’ai 50 ans !
Je vous assure que je me trouve aussi jeune d’esprit
que lorsque j’avais 5 ans
avec quelques illusions en moins et... quelques cheveux gris en plus...
(Je dois bien vous l’avouer).
Ma recette ?
Si vous voulez conserver votre jeunesse,
ne regardez jamais le temps disparaître mais ce qui grandit,
en continuant à vous étonner,
à vous émerveiller,
à vous lancer des défis,
à être disponible.
Si notre vie est comparable aux 4 saisons,
il ne tient qu’à chacun de nous
d’être de toutes les saisons.
ENFANT, AUJOURD’HUI ET DEMAIN
Quand j’étais enfant
J’avais hâte d’avoir 18 ans.
Le jour de mes 18 printemps
Je croyais ne plus être une enfant.
A peine nés nos deux enfants
Je les imaginais déjà grands.
Lorsque l’aîné eût 18 ans
J’aurais voulu qu’il redevienne un enfant.
Le cadet du haut de ses 15 ans
Me disait d’un ton hautain souvent :
"Je suis grand maintenant
Je ne suis plus un enfant" !
Et pourtant, même si au fil des ans
Nous perdons notre âme d’enfant
Dans le coeur de nos parents
Nous restons toujours des enfants.
VIEILLIR
Les cheveux blancs nous vieillissent
Mais les enfants nous rajeunissent.
Avec du courage on affronte son âge.
Quelques rides sur le visage,
Les gestes se font plus lents,
Mais le plus important,
C’est d’avoir un coeur pour savoir donner
Et l’envie de vivre pour aimer.
TRISTE
Lorsque je suis triste, on ne peut me consoler,
Et toutes mes larmes, je les laisse couler.
Seul le vent s’en va les chuchoter
Aux jolies fleurs qui savent si bien embaumer.
Alors, je m’assois au pied d’un peuplier
Et je me revois, enfant,
Entourée de mes parents
Et de mes trois soeurs.
Je revis ces moments de bonheur,
Gravés à tout jamais dans mon coeur,
Et je me remplis de leur amour.
LA DAME EN NOIR
Cette belle inconnue toute vêtue de noir
Qui ne vient qu’une fois frapper à votre porte
Et qui sans remords, à jamais vous emporte
Vers les profonds abîmes de tous les désespoirs.
Comme une vieille femme qui s’est voulue amie,
Elle vous prendra la main tendrement et sans bruit
Emmènera tous vos amours passés
Et vos derniers espoirs dans ce monde secret.
CE MATIN
Ce matin, les feuilles déchues
Des chênes du coteau endeuillé
Dansent dans la lumière du jour naissant.
De longs frissons courent dans les branches nues.
Le ciel ressemble à une mare gelée.
L’air sec et froid pénètre dans mon corps endolori
Et réveille tous mes sens endormis.
Je selle rapidement ma jument
Et je file comme le vent
Pour oublier le temps d’avant.
HEUREUSE
J'ai rêvé cette vie : une maison chantante
Et de beaux enfants vifs et rieurs.
J'ai rêvé ce domaine où règne la chaleur
D'une fidèle et douce entente.
Le grain de blé que nous avons tous deux semé
A fructifié au fil des années.
Il m'a suffit de voir vivre pour être heureuse,
D'un rayon de soleil, d'un sourire.
Je suis heureuse
De te le dire.
JE CROIS EN TOI
Tu es ce que tu as de plus précieux.
Il n'y a rien que tu ne puisses entreprendre.
Personne ne peut t'interdire de rêver.
Seul toi-même peux empêcher
Que tes rêves deviennent réalité.
Ce que tu accomplis n'est pas limité
Par tes seules capacités,
Mais également par le désir que tu as de réussir.
Il n'est pas de monde en dehors de celui que tu te crées
Et tes seules barrières
Sont celles que tu élèves autour de toi
Et à l'intérieur desquelles
Tu choisis de vivre...
N'aie jamais peur de te battre
Pour tes opinions. Personne autre que toi
Ne saura jamais ce qui est mieux pour toi.
Et si tu sens parfois le désarroi te gagner,
Sache que je suis là pour t'écouter
Et que je crois en toi.
Terry Everton
Je suis sourire
Quand tu es heureux.
Je suis vent, bourrasque et tempête
Quand tu m'exaspères.
Je suis sans mots, sans gestes, sans regard,
Quand tu es mélancolique.
Je suis musique aux rythmes purs,
Quand nos deux coeurs
Vibrent à l'unisson.
Si j'étais une virgule, je séparerais la méchanceté de la gentillesse.
Si j'étais un point d'interrogation, je me placerais dans la phrase : veux-tu m'aimer ?
Si j'étais trois petits points, je partirais faire le tour du monde.
Si j'étais un point d'exclamation, je crierais la colère de tous les malheureux.
Si j'étais un point, je m'ôterais de toutes les fins de phrases afin que le texte ne s'arrête jamais.
Si j'étais signe de ponctuation, j'illuminerais les textes de lumière fine et chaude.
FABLE BRESILIENNE
J'ai fait un rêve
Je cheminais sur une plage,
Côte à côte avec le Seigneur.
Nos pas se dessinaient sur le sable,
Laissant une double empreinte,
La mienne et celle du Seigneur.
Je me suis arrêté pour regarder en arrière ;
Et en certains points,
Au lieu de deux empreintes,
Il n'y en avait qu'une.
Les points à empreinte unique correspondaient aux jours
les plus sombres de mon existence : jours d'angoisse,
jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur.
Jour d'épreuve et de doute.
Alors, me retournant vers le Seigneur,
Je lui dis : "N'avais-tu pas promis
D'être avec nous chaque jour ?
Pourquoi m'as-tu laissé aux pires moments de ma vie
aux jours où j'aurais eu tant besoin de toi ?"
Et le Seigneur m'a répondu :
"Mon enfant,
Les jours où tu ne vois qu'une trace
Sont les jours où je t'ai porté".
Premier chagrin
Mon enfant,
Un nuage noir glisse sur ton front.
Ton regard d'ordinaire calme et si profond
Est triste, éploré, troublé.
Je devine la cause de cet émoi
Qui te ronge depuis des mois.
Trop jeune, trop enfant : tu as appris à aimer.
Embellie
Deux mains
Pour accueillir,
Deux bras
Pour soutenir,
Deux jambes
Pour accompagner,
Un coeur
Pour aimer,
Des mots
Pour réconforter,
Et deux yeux
Pour chercher
Dans ton regard tourmenté
Un signe d'embellie,
Une lueur de vie.
TOI ET MOI
Nous étions, t'en souviens-tu,
Comme deux enfants qui s'aiment
Sans trop savoir pourquoi.
Peut-être parce-que tu étais moi,
Parce-que j'étais toi.
Nous marchions d'un même pas,
Nous avions les mêmes rêves.
Nous étions heureux d'être jeunes,
Heureux d'être deux.
On s'est aimé
Pour effacer nos souffrances,
Pour qu'aujourd'hui ressemble à hier.
JE VEUX
Je veux bâtir autour de ma cité
Un mur de vérité.
Je veux parler plus fort que le canon
Pour que l'amour me donne raison.
Je veux chanter l'espérance
De lendemains sans souffrance.
Je veux voir la vie grandir
Autour de moi avant de m'endormir.
A ma belle fille
Tu as vu dans ta vie notre fils apparaître,
Et lui en te voyant a su te reconnaître.
Tout ce qu'il a appris dans sa petite enfance,
Tout ce qu'il a vécu dans son adolescence,
Tout l'amour familial dont nous l'avons nourri,
C'est ce dont son regard maintenant est rempli.
Nous avons mis un peu plus de vingt ans
A le préparer pour te le donner.
C'est passionnant et aussi très prenant
D'apprendre à son bébé
De devenir un homme très aimant,
C'est long et cependant...
Comme il a été court le temps de sa jeunesse
Où il nous confiait ses plus petits tourments,
Où il n'avait qu'à dire : Papa ou bien Maman
Pour être consolé, encouragé.
Il ne doutait pas que malgré ses faiblesses
Nous serions toujours là pour l'aimer.
C'est à toi maintenant, à travers ses silences,
De l'aider à sourire avec beaucoup de patience,
De savoir exploiter ses richesses cachées
Comme il a deviné celles dont tu es dotée.
Gardez-vous bien tous les deux jusqu'au soir de vos vies
Et que notre bon fils te soit un bon mari.
MON ENFANT
Lorsque dans ton berceau tout blanc
tu reposais, il t’a semblé parfois
sentir deux êtres se pencher
pour veiller sur ton sommeil agité,
car notre seul tourment,
c’était toi.
Si tu croyais quelquefois,
nous voir fuir ton berceau,
c’était pour aller vers les maux
que tu ne dois jamais connaître,
car notre seule raison d’être,
c’était toi.
Si les mauvais jours venaient pour nous,
apportant chagrins et douleurs,
nous souffririons tout bas
pour ne pas altérer ton bonheur,
acceptant tout,
pourvu que toi tu ne souffres pas.
Ce chant d’amour est pour toi.
Au fil des saisons,
grâce à toi
nos cœurs vibrent à l’unisson,
car notre seule joie,
c’est toujours toi.
PAPA
Tu travailles comme un forcené
Pour que demain ne ressemble pas à aujourd'hui.
Je voudrais te parler, comme à un ami,
Et partager tes peines, tes pensées.
Je quitterai bientôt la maison.
Avec amour et passion
Tu bâtiras une nouvelle vie
Pour ta fidèle compagne des jours de pluie.
Je regretterai ces tendres moments
Passés sous le toit familial.
Je porterai toujours au fond de mon âme d'enfant
La douceur de cet amour filial.
Il n'est pas facile de dire je t'aime
A son père quand on est petit,
Encore moins quand on a grandi,
Mais à demi-mots tu sais que je t'aime.
TRISTE
Lorsque je suis triste, on ne peut me consoler,
Et toutes mes larmes, je les laisse couler.
Seul le vent s'en va les chuchoter
Aux jolies fleurs qui savent si bien embaumer.
Alors, je m'asseois au pied d'un peuplier
Et je me revois, enfant,
Entourée de mes parents
Et de mes trois soeurs.
Je revis ces moments de bonheur,
Gravés à tout jamais dans mon coeur,
Et je me remplis de leur amour.
S I D A
S 'unir toute une vie,
Imaginer et construire sa vie,
Donner la vie,
Aimer la vie,
Pour définitivement effacer
De nos mémoires hantées
Ton nom hideux
Synonyme de
Souffrance,
Incompréhension,
Désespérance
Abandon.
MOTS
Mots venus de l’innocence
Et de nos rêves d’enfance
Chantez et criez la liberté
De nos passions retrouvées.
Mots justice et vérité
Soyez à jamais gravés
Dans nos mémoires et nos coeurs
Pour un souverain bonheur.
Mots de la fraternité
Pour une éternelle paix,
Semés sur tous les chemins
Pour les enfants de demain.
MON AMI
Entends-tu mon ami,
Les gémissements de notre terre
Qui pleure ses enfants sacrifiés
Au nom de la patrie.
Cesseras-tu d’honorer tes morts
Pour célébrer, glorifier la vie
Née chaque jour pour notre bonheur
Au nom de "France" notre pays.
Mon ami, aujourd’hui, plus qu’hier,
Il est temps de ranger les fusils,
De panser les plaies de notre terre
Pour enfin reconstruire la vie.
LES YEUX OUVERTS
Les meilleurs yeux du monde
Sont les yeux des hommes
Qui luttent pour que le monde
Soit celui des hommes.
Les meilleurs yeux du monde
Son des yeux d’hommes
Qui voient un monde
Où se tenir debout en somme.
Les meilleurs yeux du monde
Sont des yeux ouverts
Sur un monde
Sans frontières, ni guerres.
OUVRE-MOI TA PORTE
J’ai frappé à ta porte,
A la porte de ton coeur,
Et tu m’as repoussé.
Pourquoi ?
Tu m’as regardé
Et tu m’as demandé
D’où je venais.
Pourquoi ?
Mon pays est aux couleurs de la paix
Où tous les hommes ne sont
Ni blancs, ni noirs, ni rouges, ni jaunes,
Mais des hommes tout simplement.
Ouvre-moi ta porte !
AME, MON AME
Ame, mon âme,
Tu te mets dans tous tes états ;
- Nul n’a que faire de tes états
D’âme.
Ame, mon âme,
Pourquoi rechercher la grandeur ?
- Nul n’a que faire de ta grandeur
D’âme.
Ame, mon âme,
Tu es en quête d’une paix
Dans ce monde cruel sans paix ;
Pauvre âme !
Ame, mon âme,
Le jour de ta délivrance,
(Une pieuse délivrance),
On dira de toi chère âme :
"C’était une bonne âme,
Paix à son âme !".
AVEC TOI
Avec toi la vie rime avec couleurs
Et tes mots d’amour s’impriment en douceur
Au plus profond de mon être, de mon coeur,
Comme le témoin de notre bonheur.