LES CHIFFRES ROMAINS
Lire et déchiffrer les chiffres romains.
Les chiffres romains n’offrent pas de difficultés particulières lorsque l’on en connaît le code de déchiffrage
Il faut savoir que :
I = 1
V = 5
X = 10
L = 50
C = 100
D = 500
M = 1000
Pour la lecture on retranche d’un chiffre plus élevé un chiffre moins élevé lorsque ce dernier est placé devant et on l’ajoute lorsqu’il est placé après.
On additionne ensemble les chiffres de même valeur, placés les uns à côté des autres.
Exemple :
MDCCCXLVII signifie : M (1000) + D (500) + CCC (300) + L-X (50 - 10 = 40) + V (5) + I (1) + I (1)
Ce qui donne l’opération suivante :
1000 + 500 + 300 + 40 + 5 + 1 + 1 = 1847
La difficulté vient avec certaines manières typographiques employées pour écrire ces chiffres.
Exemples :
1000 qui s’écrit M en chiffre romain peut s’écrire aussi cIc ou CIƆ ou ∞
Et
500 qui se transcrit D peut s’écrire aussi IƆ ou Iɔ * L’année 1624 : CIƆ.IƆ.C.XX.IV ou cIc Iɔcxxiv I
Le chiffre 1 se transcrit I, i ou j. *
L’année 1582 peut s’écrire :
MDXXCII ou bien MCCCCCLXXXII ou bien ∞ DXXCII, ou CIƆ IƆ XXCII ou cIɔ.Iɔ.xxcij ou M.Vc.XXC.II (« c » est multiplié par V).
Avouez que notre manière actuelle d’écrire les chiffres est bien plus facile à écrire et à lire.
« Les chiffres arabes sont les dix chiffres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0 1) et le système d'écriture décimale positionnelle qui les accompagne.
Leur origine a fait l'objet de plusieurs hypothèses, souvent on les présente comme dérivant de caractères indiens, ce qui a amené certains à les qualifier de chiffres indo-arabes.
Leur existence est mentionnée en Syrie, au milieu du VIIe siècle par l'évêque Sévère Sebôkht2.
Ils sont empruntés par la civilisation musulmane à partir du IXe siècle et décrits dans un ouvrage du mathématicien perse Al-Khawarizmi, puis peu à peu transmis à l'Occident médiéval où ils ont mis plusieurs siècles à s'imposer.
Ces chiffres ont progressivement remplacé les chiffres romains et se sont graduellement imposés dans le monde entier parce qu’ils permettent une notation plus aisée dans le système décimal.
Ce système est utilisé en Occident, sous l'influence des mathématiciens arabes, grecs et persans et facilitent les opérations simples sur les grands nombres et les opérations complexes. » (source wikipédia)