Contes pour tapis-contes

  

Voici quelques contes inédits ou réécrits par mes soins pour être racontés avec des tapis-contes ou être éventuellement mis en scène avec des enfants.

Je peux me déplacer pour une animation tapis-contes dans votre bibliothèque ou votre crèche (récitée, chantée, mise en musique).

LE PETIT POUSSIN JAUNE

Entrée : Harmonica : « A la claire fontaine »

Trois poules se promènent dans la ferme de Monsieur DUPRE.

Chant : « Quand trois poules vont au champ, la première va devant, la deuxième suit la première, la troisième est la dernière, quand trois poules vont au champ, la première va devant »

Un petit poussin jaune les suit.  Cot, cot, cot, « Ne t’éloigne pas, il va bientôt faire nuit ! »…

Et voilà que la lune apparaît.

« Mais qui a bien pu mordre dans la lune ?, » se demande le petit poussin jaune. Il n’en reste qu’un croissant. Où donc est la pleine lune, toute en or et en argent. Elle a tellement disparu qu’il n’en reste bientôt plus.

Sur son chemin, il rencontre un coquelicot :

  Chant « gentil coquelicot » à l’harmonica.

Jolie fleur , sais-tu qui a mordu dans la lune ?

-          Non, va plutôt demander à la pomme.

Chant « Pomme de reinette et pomme d’api, tapis, tapis rouge, pomme de reinette et pomme d’api, tapis, tapis gris ».

Jolie pomme, sais-tu qui a mordu dans la lune ?

-          Non, va plutôt demander à la coccinelle.

Texte : « dis-moi jolie coccinelle, pourquoi as-tu sur tes ailes, 2 ou 3 petits points noirs, toi qui n’a pas de miroir ? – C’est mon amie la sauterelle qui a posé sur mes ailes 2 ou 3 petits points noirs, quand elle est venue me voir ».

Jolie coccinelle, sais-tu qui a mordu dans la lune ?

-          Non, va plutôt demander à la grenouille.

Chant : « Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille, la grenouille a fait son nid dessous un grand parapluie. Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille, il pleut il fait soleil, c’est la fête de l’arc en ciel.»

Jolie grenouille, sais-tu qui a mordu dans la lune ?

-          Non, va plutôt demander à la pie.

Chant :   « Y’a une pie qui chante »  "Y'a une pie dans le poirier,  j'entends la pie qui chante, y'a une pie dans le poirier, j'entends la pie chanter. J'entends, j'entends, j'entends la pie qui chante, j'entends, j'entends, j'entends la pie chanter."

Bel oiseau, sais-tu qui a mordu dans la lune ?

Oui, je le sais.

-          Quand la lune  montre son grand visage rond et blanc, elle veille sur nous.

-          Quand elle fait la fête, elle illumine la terre de toutes ses lumières.

Et  Quand elle a trop chaud, le vent pousse les nuages pour lui faire de l’ombre. 

Et cric et crac mon conte est terminé.

 

CONTE DE NOEL : CAPUCIN ET LE PERE NOEL  (Udo Weigelt et Pirkko Vainio)

Introduction musicale à l'harmonica « Nos anges dans nos campagnes ».

L’histoire que je vais vous raconter se passe la nuit de Noël. Il fait très froid dehors, la neige est tombée toute la nuit, et le vent souffle très fort.

Ecoutez la chanson du vent : « Vive le vent ».

Dans une étable, 3 ânes discutent ensemble.

Que souhaitez-vous que le Père Noêl vous apporte comme cadeau, demande MISTRAL .

Moi, dit ROSALIE, je voudrais un joli chapeau neuf.

Moi, dit GOURMAND, j’aimerais recevoir tous les jours une belle portion de carottes.

Eh bien moi, dit MISTRAL, j’aurais grand besoin d’une nouvelle couverture.

Dans son coin, CAPUCIN est bien triste, car personne ne s’intéresse à lui, il est si petit que les autres disent qu’il n’est même pas un vrai âne et se moquent de lui. Pourtant lui aussi voudrait avoir beaucoup de choses pour Noël. Par exemple, il aimerait devenir grand et fort d’un seul coup pour faire l’admiration de tous. Il se confie à MALINA la chatte.

Toc, toc, toc, qui cela peut-il bien être ? La porte s’entrouvre. Mais c’est le Père Noël ! Bonsoir, un de mes rênes est tombé malade et je cherche un remplaçant. Voilà trois beaux ânes qui doivent être fort et rapide !

Miaou, Miaou ! Le Père Noël se retourne et aperçoit dans la pénombre CAPUCIN et MALINA.

Tu ne voudrais pas m’aider toi ?

Oh oui ! mais je sais bien que je suis trop petit.

Justement j’ai besoin d’un animal plutôt petit.

Le Père Noël  attache CAPUCIN à côté d’un RENE aussi petit que lui. Et le traîneau s’envole dans les airs, vite, vite pour livrer tous les cadeaux.

« Trotte, trotte, petit âne, tire bien le traineau, vite, vite, vite, vite, tous les enfants t’attendent. »

Pour le récompenser le Père Noël demande à CAPUCIN ce qu’il aimerait avoir comme cadeau.

Que pensez-vous qu’il va demander au Père Noël ?

Eh bien non, il a demandé, un chapeau neuf pour ROSALIE, des carottes pour GOURMAND, et une couverture neuve pour MISTRAL.

CONTE DE NOEL : LE BONHOMME DE NEIGE SOLITAIRE

Il y a très longtemps vivait, tout en haut d’une montagne, Monsieur Bonhomme de neige. Il ne fondait jamais car il habitait le pays des neiges éternelles.

Noël approchait et il se sentait bien seul : « voilà des années que je suis ici, est-ce qu’un jour je fêterai Noël avec des amis ? »

Un matin, le brouillard se leva et recouvrit la montagne. « Hou hou ! où êtes-vous ? Je ne vous vois plus ! ». C’était Fanchon, une petite fille en raquettes qui appelait ses parents. Elle s’était perdue dans la montagne.

Fanchon aperçut alors Monsieur Bonhomme de neige grâce à son nez pointu. Fatiguée et rassurée par sa présence elle s’endormit à ses pieds.

Cette petite fille va mourir de froid si elle reste là ! Elle est si jolie avec ses moufles rayées et son bonnet tricoté !

Soudain il se mit à frémir de la tête aux pieds, puis ses bras se levèrent, saisirent Fanchon, et ses jambes se mirent à marcher. Vite, vite il descendit de la montagne. Des voix retentissaient partout dans la nuit.

Tout le monde te cherche, murmura-t-il.

Il déposa Fanchon devant la porte de sa maison, frappa trois coups, toc toc toc . Les parents de Fanchon étaient si heureux qu’ils offrirent à Monsieur Bonhomme de neige un beau chapeau noir.

Il retourna tout joyeux dans le pays des neiges éternelles.

Tous les ans à Noël il descend dans la vallée et le temps d’une nuit il échange avec Fanchon son chapeau noir contre un bonnet tricoté.

Conte de Noël : le sapin, roi des forêts

Il y a très longtemps... Par une froide journée d’hiver, dans la forêt tout enneigée, un petit oiseau était tout seul, triste. Il avait une aile brisée et sa famille l'avait abandonné pour s'envoler vers des pays sans hiver. Il voletait péniblement, d'un arbre à l'autre. Il neigeait beaucoup et le vent soufflait très fort.

Ecoutez la chanson du vent : « Vive le vent, vive le vent d’hiver », chantons-la ensemble.

L'oiseau se réfugia dans les feuilles d'un énorme chêne.

 "Va-t-en, vilain oiseau, je t'interdis de venir manger mes glands !"

Puis il se posa sur la branche d’un châtaignier.

«Va-t-en, vilain oiseau, je t’interdis de venir manger mes châtaignes ! »

Puis il se posa sur la branche d’un noisetier,

« Va-t-en, vilain oiseau, je t’interdis de venir manger mes noisettes ! »

Puis il se posa sur la branche d’un noyer.

« Va-t-en vilain oiseau, je t’interdis de venir manger mes noix ! »

Les uns après les autres, tous les arbres le chassèrent.

Complètement découragé, il se posa sur un gros caillou. Il allait sans doute mourir mais dans un dernier effort, il entrouvrit ses yeux, un sapin lui faisait signe :

"Viens, je ne suis pas méchant, viens, n'aie pas peur. Installe-toi chez moi au chaud, mange mes graines tant que tu voudras."

Le soir de Noël, le vent souffla de plus en plus fort. Tous les arbres perdirent leurs feuilles, tous, sauf le sapin qui avait accueilli le petit oiseau blessé.

C'est depuis ce temps-là que le sapin est le seul à garder sa verdure tout l'hiver, et qu'on le surnomme le roi des forêts !

Terminer par la chanson « mon beau sapin ».

NOEL DANS LA FORET

Intro musicale : Harmonica : « Vive le vent d’hiver »…

C’est l’hiver, il fait nuit, tout semble endormi dans la forêt, mais dans le grand chêne, Noisette la vielle chouette veille.

« Bonsoir ma voisine ! » lui crie l’écureuil Millefeuille.

« Bonsoir, bonsoir !».

« Avez-vous vu mi-bémol ? »

« Non ! »

« Mi-bémol, mi-bémol où es-tu ? »

« Je suis là, répond le campagnol ».

« Est-ce que tu as vu Agathe, la chatte ? »

« Non ! »

Pauvre mi-bémol, la vie n’est pas facile pour lui, il doit sans cesse échapper aux pattes de la vieille chouette et aux griffes de la chatte.

Musique : « Une souris verte»…

Agathe longe la rivière où vit Léon le poisson.

« Quel bon vent t’amène ? »

« Est-ce pour me manger ? »

« Non, tu sais bien que je n’aime que les croquettes ».

Musique : « La mère Michel »…

Au pied du grand chêne  deux frères lapins ont creusé leur terrier. Panpan et Pinpin sont très peureux. Ils ont peur que le chêne leur tombe un jour sur la tête. Parce-que Léon le Poisson  leur a dit que le chêne peut se casser et que le roseau plie mais ne rompt pas…

« Où a-t-il entendu ce charabia ? » se moque l’écureuil.

« Bah, à la source de la fontaine ! » répondent en chœur les deux petits lapins.

Musique : chanson « à la claire fontaine »

J’ai l’impression que la tempête approche, dit Noisette. Mes rhumatismes me font souffrir.

« Tiens, voilà la mésange bleue ! » »Tsi tsi tsit, j’ai quelque chose à vous dire ! »

« Un loup s’approche de la forêt ! »

« Un loup ?  sauve qui peut ! »

Chacun court se cacher dans son abri.

« Haou, ou, ou, ou ! » qui hurle ainsi ? Ce n’est pas le vent, ce n’est pas la chouette !

C’est le loup ! il s’est pris une patte dans un piège.      

Musique : chanson « Promenons-nous dans les bois »

Soudain, une tempête de neige s’abat sur la forêt et CRRRRRR  une branche du chêne tombe, en bouchant l’entrée du terrier des deux petits lapins.

« Au secours, au secours ! »

Les animaux ne sont pas assez forts pour déplacer la branche. Comment vont-ils bien faire ?

Ils décident d’aller voir le loup.

Ils lui proposent de le libérer à condition qu’il vienne les aider à délivrer les deux petits lapins. Le loup accepte. Noisette soigne la patte blessée du loup. Pendant ce temps Millefeuille va chercher une liane.

Les animaux entourent le ventre du loup avec la liane et tous ensemble, ils tirent, ils tirent, ils tirent… et voilà nos deux petits lapins qui pointent le bout de leur nez, heureux de retrouver leurs amis mais surpris de voir le loup.

« N’ayez pas peur ! » dit Millefeuille, c’est grâce à lui si l’on a réussit à vous sauver ! »

Heureux de la bonne fin de cette mésaventure ils se mettent tous à danser et à chanter en attendant l’arrivée du Père Noël.

Musique : chanson : « qui craint le grand méchant loup, c’est  pas nous ! »

Et cric, et crac, mon histoire est terminée !